L’école inclusive ne sépare pas… Elle relie…

L’intelligence humaine trouve les moyens fabuleux et techniques de relier des terres peu hospitalières, isolées et permet ainsi le mouvement et la libre circulation des personnes, la possibilité de venir en aide à celles qui seraient loin de tout.

Parfois, souvent, l’école, est aussi ce lieu qui va relier des mondes éloignés, des terres désolées, des individus si différents, des familles isolées… mais aussi des territoires de pensées qui s’affrontent, des manières de penser et de comprendre le monde, si différentes…

Dans la période difficile que nous vivons, sans doute est-il important de travailler ensemble à ce que nous relie, plutôt que de mettre en évidence tout ce qui pourrait séparer. Chaque établissement scolaire est ce lieu d’un travail de socialisation, d’un faire société, et si possible d’un faire société inclusive. Cela se réalise par les dynamiques d’apprentissage enclenchées par chaque enseignant et relayées souvent dans des démarches de projets plus collectives. Comme ces grands ponts qui semblent jetés au milieu de nulle part, parfois nos actions pédagogiques semblent ne pas convaincre, ne pas être comprises. Ne fallait-il pas un peu de folie pour concevoir de tels projets routiers ? Non, il y avait une vision d’avenir répondant à des besoins des populations locales.

Alors si actuellement, notre vision d’avenir est un peu brouillée, nous pouvons douter des projets que nous déployons, mais nous pouvons quand même nous dire qu’ils reposent sur des convictions, sur une motivation importante à agir ensemble pour répondre au mieux aux besoins de tous les enfants.

Quelles convictions ? Celle qu’il y a un intérêt majeur à travailler ensemble, à mettre en commun des idées, à trouver des solutions innovantes. Celle aussi de bousculer les emplois du temps, les organisations pédagogiques pour mettre tout simplement de la vie et de la créativité dans nos murs qui enferment parfois. Celle, enfin, de la nécessité de relier les savoirs entre eux pour donner du sens et pour permettre que les élèves contribuent à hauteur de leurs possibilités et de leurs intérêts au chantier engagé, voire se surpassent de façon inattendue.

La motivation des enseignants à travailler ensemble, je dirai même, à faire œuvre commune, rejaillit forcément sur l’appétence des élèves et développe le but commun. Elle ne se décrète pas mais part des idées de quelques-uns et des besoins liés à des situations problématiques. Comment allons-nous faire pour ? Que voulons-nous faire ensemble ?


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 L’école inclusive vise cette reliance entre tous les enfants à partir de multiples médiations et en s’appuyant sur un collectif adulte qui est coresponsable des parcours individuels et des réussites partagées.  Elle doit interroger la forme scolaire traditionnelle qui ne peut plus répondre aux besoins du temps. Plus que jamais, parce que notre action est limitée, parce que “le jour après jour” impose une adaptation constante, il est nécessaire de revenir à l’essentiel, au sens que nous voulons donner à notre action et qui ainsi, donne une vision élargie à notre participation au chantier du monde. Nos projets de classe, nos projets pédagogiques interdisciplinaires, nos projets d’école, les projets plus personnalisés sont autant de ponts qui nous relient les uns aux autres et ouvrent, sans que nous le sachions, de nouvelles voies dans ce monde qui se transforme.

Véronique Poutoux, 29 janvier 2021.