Archives de l’auteur : Véronique Poutoux

. Conception universelle de l’enseignement.

 

Dans un entretien avec Sylvie Cèbe, réalisé par Patrick Picard et Régis Guyon, celle-ci retrace de façon éclairée le parcours réalisé depuis l’UDL, Universal design for learning, jusqu »à ce qu’elle préfère nommer la conception universelle de l’enseignement, (et non CUA, conception universelle de l’apprentissage !) car la démarche ne cible pas directement les élèves mais interpelle les enseignants sur la conception même des activités proposées. Il s’agit en effet  » plutôt que de multiplier les adaptations pédagogiques spécifiques et les remédiations personnalisées (souvent couteuses et peu efficaces), de concevoir dès le départ un enseignement accessible à tous et toutes. Cette démarche implique d’anticiper les obstacles potentiels que des élèves pourraient rencontrer identifier ensuite les moyens de les contourner ou de les réduire en amont. »

Elle rend compte dans cet article du travail mené en formation. Elle pointe l’importance de l’analyse de l’activité cognitive en jeu et des charges pouvant être contenues dans une séance didactique. La charge extrinsèque, celle liée aux informations, aux détails inutiles ; la charge intrinsèque, » liée à la difficulté de la tâche et à l’intelligibilité des informations à traiter pour la réaliser », la charge essentielle « liée à l’apprentissage lui-même ». IL s’agit donc de diminuer autant que possibles les charges intrinsèques et extrinsèques pour accorder la priorité à la charge essentielle. D’où l(importance de l’analyse des activités proposées et particulièrement des savoirs qui sont en jeu dans cette séance.

Sylvie Cèbe insiste sur l’importance de guider les enseignants dans ce travail de conception.

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. Interroger le système!

 

Voilà le texte que je rédigeais à la demande du Secrétariat de l’enseignement catholique en Juin 2025 en cette année de l’anniversaire des 20 ans de la Loi. Il est bien sûr toujours d’actualité.

Interroger le système actuel

Comment dépasser les constats partagés et mitigés autour des effets produits, de ce qui a changé, de ce qui a stagné ? Comment entrer dans une nouvelle perspective d’une école pour tous ? Comment mettre en œuvre l’acte II de l’école inclusive ?
Il faudrait bien sûr interroger, bousculer le système actuel…
Il serait nécessaire de s’accorder sur un projet de société qui voudrait que son école soit équitable, qu’elle soit fondée sur la coopération plutôt que la compétition…
Il s’agirait d’une école qui s’éloignerait de la norme, d’une organisation en classes d’âge, en emplois du temps peu flexibles, qui mettrait en œuvre des modalités d’enseignement différentes, qui cesserait de donner le primat aux évaluations certificatives et revisiterait les contenus d’enseignement…
Tout cela sera long et repose sur des décisions politiques courageuses et éclairées. Pour autant, les initiatives des différents acteurs qui font évoluer à bas bruit les pratiques, travaillent à ce projet humaniste qui vise le développement du plein potentiel de chaque personne dans toutes ses dimensions et dans une altérité reconnue comme essentielle.
Vivre et apprendre ensemble, semblables et différents… Telle pourrait être la ligne directrice.
Alors quelles directions se donner dans nos établissements, auprès des équipes, dans les diocèses, au sein des réseaux congréganistes ?

  • Tout d’abord faire revivre une animation pédagogique du quotidien, en faire le cœur du réacteur des établissements. Mobiliser de petites équipes qui développeront l’accessibilité pédagogique, en diminuant la personnalisation et la remédiation mais en cherchant les obstacles en amont et en proposant des aides pour tous. Pour cela, faire un état des lieux et valoriser les savoirs expérientiels accumulés depuis 2005 au travers des aménagements et des divers projets mis en place (PAP, PPRE et PPS ) Accompagner des temps d’analyse des activités proposées aux élèves et apprendre à concevoir des séances rendues accessibles pour tous. Promouvoir auprès des familles une politique « d’aménagements maison » pour tous avec des pratiques pédagogiques qui visent la participation de chacun au sein d’un collectif à géométrie variable.
  • Il y a aussi à viser la transformation d’un collège « unique » en un collège pour tous où différents parcours seraient possibles et contribueraient à la construction de la personne pour une orientation choisie.
  • Dans ce processus de développement de nos jeunes, les liens avec les possibles de l’insertion professionnelle sont à étoffer ; à construire parfois, à inscrire vraiment dans un travail d’accompagnement et de « sur mesure ».
  • Dans le domaine de la formation, la question de l’accessibilité pédagogique doit devenir centrale. Il ne s’agit plus trop « d’enseigner » les dispositifs réglementaires mais de coconstruire des séances d’enseignement qui permettent à chacun de « participer » en proposant des aides. Les transformations actuelles de la Formation Initiale, bien que proposées dans l’urgence, permettront sans doute de s’emparer de cette question de l’accessibilité, de la recherche d’obstacles dans les dimensions pédagogiques et didactiques.
    En formation continue, il s’agit d’accompagner un travail de terrain portant sur le cœur du métier dans l’analyse des consignes, des activités pédagogiques, des séances… Proposer à des enseignants volontaires des temps et des méthodologies d’analyse sur lesquelles ils pourront s’appuyer et contribueront à essaimer ces changements de vision auprès de leurs collègues. Des initiatives comme des « Résidences de formation» sont à explorer.
  • Enfin nous assistons déjà à une véritable transformation des appuis du médico-social. L’enseignement Catholique se doit d’être pro actif dans les territoires : connaître les ressources possibles ; au-delà des aspects institutionnels (importants certes) faire connaissance avec les personnes… Ne sommes-nous pas des promoteurs des personnes ? Oser construire des projets qui permettent aux jeunes de se rencontrer, de vivre des événements ensemble… L’acte II de l’école inclusive ne se fera que si nous sommes convaincus que tout jeune a sa place à l’école et que cela va demander d’inventer, d’articuler autrement ressources spécialisées et ressources ordinaires afin qu’elles soient toutes au service de l’école. Les EMASCO et les PAS vont dans ce sens. A nous de dépasser une vision campée sur la seule présence des AESH3, sur un cloisonnement entre les différents soins produisant des emplois du temps peu respectueux des jeunes et des familles. Osons d’autres relations avec les instituts médico-sociaux.

Finalement, rien ne pourra se faire sans une confiance accordée aux acteurs de terrain accompagnés, sans imaginer de nouvelles modalités de travail pédagogique, et d’organisations plus modulaires et flexibles.
Rien ne pourra se faire si nous ne cherchons pas à transformer les liens entre établissements scolaires et instituts spécialisés, entre écoles et monde du travail.
Ce défi d’une école pour tous demande de nouvelles audaces pour travailler à un projet d’une société fraternelle qui met en mouvement altérité, identité et diversités. Une belle dynamique pour aller vers l’essentiel, non ?

1 PAP : projet d’accompagnement personnalisé/ PPRE : programme personnalisé de réussite éducative/ PPS : projet personnalisé de scolarisation)
2 Sur le principe des « Résidences d’artistes » se crée un projet d’accompagnement régulier sur place et de co-construction des réponses : observations mutuelles analysées, auto-confrontations…
3 EMASCO : Equipe mobile d’appui à la scolarisation/ PAS : Pole d’appui à la Scolarité/ AESH Accompagnant

 

. EMAS et PAS

Après la circulaire sur les PAS, voici celle sur les EMAS( équipes mobiles d’appui à la scolarisation)  publiée le  4 septembre 2025, par le ministère du travail,  de la santé et des solidarités.
Cette circulaire et ses annexes montrent la mise en oeuvre du changement en cours  dans la présence dans les établissements scolaires des « ressources spécialisées » s’articulant avec les ressources éducation nationale.

Il est recherché par ces deux dernières circulaires, une première réponse à apporter aux élèves , aux enseignants et aux familles, dans des situations difficiles qui pénalisent fortement une dynamqiue inclusive dans les classes et les établissements.

Cette dernière circulaire modifie donc les missions des EMAS, ajoutant la possibilité d’interventions directes auprès d’élèves en subsidarité de celles qui pourraient être apportées par d’autres professionnels. Il est recherché à la fois,une  réactivité afin de ne pass laisser des situations s’envenimer et une coordinnation PAS /EMAS/ établissements scolaires et EMAS  et professionnels libéraux si les moyens de l’établissement médico social sont insuffisants.

La mise en oeuvre se fera de façon territoriale, ce qui peut laisser prévoir des différences d’organisation , de mise en oeuvre des moyens… , et sur le budget des 50 millions d’euros liés aux engagements de 2023 et couvrant la période 2023/2030 … Espérons que ces deux circulaires soient facilitatrices de réponses effectives auprès des élèves, des familles et des enseignants.

Lire la circulaire : https://www.versunecoleinclusive.fr/wp-content/uploads/2025/09/circulaire-EMAS.pdf

. Il se passe quelque chose de nouveau…

Il se passe quelque chose de nouveau dans votre école, votre établissement pour développer l’école inclusive… Alors, à vos mails… pour nous en faire part… Nous raconter  votre aventure … 

Nous pouvons vous contacter par téléphone pour que vous nous racontiez tout cela de vive voix et nous nous chargeons de retranscrire votre récit… Cela peut aussi consister à partager quelques photos avec un commentaire bref…

Vous avez envie de montrer qu’il se passe quelque chose et que nous ne résignons pas mais avançons peu à peu…

Merci pour nous tous….

. Les PAS ?

Voici quelques témoignages  qui font écho des possibilités d’intervention plus rapides dans les écoles pour le bien de tous : enfants, familles et enseignants.
Ils se situent bien dans une logique environnementale car c’est dans l’environnement immédiat de l’enfant que les aides se mettent en place.

A lire : https://informations.handicap.fr/a-pas-des-equipes-handicap-en-appui-des-enseignants-38213.php#at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=1&at_send_date=20250709

● 2005-2025 !

2005-2025 ! Anniversaire des 20 ans de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Occasion de regarder en arrière, occasion de projeter ce qui doit continuer de progresser !

Alors que voyons-nous dans le  rétroviseur ?

Qu’avons-nous appris, développé pendant ces 20 ANS ?

Nous avons réfléchi pour comprendre les enjeux, modifier nos représentations sur le handicap et les difficultés d’apprendre, pour transformer les pratiques… les rendre plus personnalisées, plus inclusives.

Nous avons élaboré une nouvelle sémantique: BEP, ULIS, PPS, PAP, AESH, GEVASCO,… Mots à définir d’abord, puis à intégrer, puis à questionner à nouveau.

Nous avons appris  à accueillir dans les classes des élèves qui nous ont surpris, étonnés, interrogés parfois découragés. Nous avons  découvert toutes ces différences de profils d’apprenants en cherchant à ne pas stigmatiser.

Nous avons cherché à mieux comprendre les processus cognitifs et leurs étonnantes modalités particulières de traitement de l’information, de mémorisation, de restitution. Nous avons mesuré l’importance des compétences psycho sociales dans le vivre et apprendre ensemble.

Nous avons mis en œuvre des projets personnalisés, des compensations avec des aides humaines, techniques.

Nous avons adapté les supports, les activités, les évaluations, pour rendre la différenciation pédagogique effective dans les classes. Nous avons développé des pédagogies coopératives, d’autres manières d’organiser les apprentissages avec plus  de flexibilité, plus d’interactivité…

Nous avons appris à travailler avec des AESH, à participer aux équipes de suivi en rencontrant d’autres professionnels.

Nous avons tenté d’harmoniser les process de reconnaissance des situations  de handicap, les attributions d’aides. 20 ans de travail entre le ministère de la santé et l’éducation nationale, entre les MDPH, les familles, et les inspections académiques; entre les professionnels médico sociaux et les professionnels de l’éducation.

 

Alors que pouvons-nous espérer développer, améliorer pour une  école pour tous réelle? Dans 20 ans, aurons-nous transformé notre école ? Sera-t-elle enfin une école du 21 me siècle ?

Il nous faut continuer à modifier nos représentations  sur la question du handicap et de la difficulté scolaire et comprendre encore davantage que c’est le regard que nous portons qui se réfère sans cesse à une « normalité »  attendue, qui classe et catégorise et désigne le handicap. Nos connaissances sur la diversité, qu’elle soit culturelle, sociale, cognitive ouvrent un immense travail de compréhension et d’acceptation des différentes manières d’appréhender le monde, de le comprendre, de s’y intégrer plus ou moins. Nous devons rester humble face au mystère que constitue chaque être humain. L’école est appelée à dépasser les modèles normatifs sans tomber dans le piège d’une sur personnalisation. Car  derrière ces diversités, il y a aussi ce qui nous réunit, ce en quoi nous sommes semblables :  dans notre dignité, dans notre droit à vivre et à apprendre avec d’autres, dans notre désir de prendre place au sein d’une communauté. L’exclusion détruit et ceux qui sont exclus et ceux qui excluent.

Nous devons  résolument quitter la seule logique médicale et catégorielle pour penser des environnements scolaires où la participation de chacun aux activés proposées est possible par la mise en œuvre de l’accessibilité dans tous les domaines, y compris pédagogique.

Il est aussi nécessaire d’interroger notre organisation en classe d’âge  qui nous prive de souplesse et d’inventivité. Certains y réfléchissent  déjà et l’expérimentent en  réorganisant les groupements d’élèves. De même le cloisonnement des disciplines et le peu de pratiques interdisciplinaires freinent la possibilité de faire des liens, de comprendre le monde et de donner sens aux savoirs enseignés et donc ne favorisent pas de plus nombreuses situations où la participation de tous pourrait être effective.

Nous avons à quitter une vision déficitaire des compétences pour certains jeunes. Nous limitons ainsi leur développement possible. Il nous faut explorer et mobiliser à l’école d’autres façons d’être au monde : une communication sans langage, des comportements qui  dérangent la « norme sociale » mais qui disent quelque chose que nous avons à comprendre, des talents éloignés des attendus scolaires parce que trop créatifs, trop spécifiques…

Comment faire évoluer les programmes compte tenu du développement des connaissances, du contexte de mondialisation, d’interculturalité, du développement de l’intelligence artificielle… Des programmes pour une école du XXIeme siècle, en fait ! Il est sans doute possible de donner plus d’autonomie aux équipes pour qu’en fonction de leur contexte, une marge d’adaptation des programmes soit possible.  Il nous faut aussi revisiter fondamentalement les pratiques d’évaluation ? Que de temps passé où les élèves sont évalués en vue d’une certification et non pour constater les progrès ! Quand apprennent-ils et qu’apprennent-ils finalement ?

Il est temps d’intégrer pleinement que le lieu de vie ordinaire de tout enfant, tout adolescent est l’école… Que dans cette école, il y a des espaces  d’enseignement, d’entrainement, de développement de projets, des lieux de respiration  et d’appui par d’autres professionnels pour aider au mieux vivre avec les autres et mieux apprendre. Cela va demander  de penser de façon plus radicale l’articulation entre les moyens du médico-social et l’éducation nationale, les modalités de travail sur site scolaire. Pour le moment, nous ne voyons pas encore comment permettre à des jeunes scolarisés en établissement spécialisé d’être scolarisés dans les écoles, dans les classes. Notre culture, notre système, notre vision d’un enseignement très académique nous empêchent de voir les choses autrement… Pourtant d’autres  pays y arrivent, Portugal, Italie …

La loi de février 2005 a impulsé une transformation de l’école voulant la rendre plus inclusive. Mais cette « loi de consensus » entraine de facto un refrain lancinant autour des limites de l’inclusion. Les acteurs eux-même du médico-social et de l’éducation nationale partagent-ils cette vision ? Pensent-ils vraiment que tous les enfants peuvent être scolarisés dans les écoles avec les appuis nécessaires, en revoyant les taux d’encadrement, en repensant les espaces et le temps, en  faisant confiance aux équipes et en donnant de l’autonomie pour adapter les programmes et les organisations d’établissement.

D’une révolution homéopathique qui a travaillé les terrains d’éducation dans la réflexion, les actions, les expérimentations, il nous faut maintenant un changement radical pour faire advenir une école pour tous les enfants. Des organisations nouvelles devront naitre, des murs et des espaces  se recomposer, de nouvelles équipes pluri-professionnelles se constituer…

Le voulons-nous vraiment ? Cela nécessite de partager cette vision dans les sphères décisionnelles et de les mettre en œuvre, mais aussi que les expérimentations de terrain se multiplient dans cette direction et ouvrent ce nouvel horizon.

 

Véronique Poutoux. 24 janvier 2025.

● Le « choc des savoirs » un fiasco !

L’ inspection générale publie un rapport sur la mise en œuvre de la réforme portée par Gabriel Attal nommée « le choc des savoirs ».

Ce rapport  montre clairement que les établissements ont du s’organiser, dans l’urgence sans moyens et ont tenté de mettre en place une organisation en groupes . Si les effets en groupes réduits pour les élèves moyens sont positifs, les effets sur les élèves les plus en difficulté , ceux pour qui elle était conçue, ne sont pas au rendez-vous…

La confusion générée entre groupes de besoins, groupes de niveaux est significative d’une méconnaissance des réalités de terrain, de l’organisation du collège et de ce qui se joue dans les classes.

C’est une réforme qui vient à contre temps des travaux actuels d’une école pour tous et d’une recherche sur le développement d’une logique environnementale et d’accessibilité des situations d’enseignement/apprentissage.

Nombreux étions nous à le savoir ! Nombreux chefs d’établissement qui ont cherché des solutions du moindre mal et du faisable, nombreuses équipes qui ont tenté de faire quelque chose. Espérons donc qu’une réelle réflexion puisse se développer pour retenir l’idée  qu’une autre organisation des groupes en collège puisse se faire, et comme le préconise ce rapport, il s’agit de redonner la confiance et l’autonomie aux acteurs de terrain.

Le Rapport de l’Inspection générale 

● Un peu de pub pour les évaluations FAR


Vous utilisiez les évaluations FAR, Évaluations diagnostiques de la Grande section au CM2, vous voudriez les utiliser ou les découvrir,
il est encore temps de vous procurer livrets et supports d’exploitation. 
En effet les éditions Yellow Concept ferment leurs portes.
Le stock, constitué des livrets d’évaluation F.A.R. et leurs supports d’exploitation, ainsi que de nombreux ouvrages de littérature de jeunesse destinés notamment aux élèves à Besoins Educatifs Particuliers, vient d’être repris.
Il est mis à votre disposition à tarif préférentiel dans la limite des stocks disponibles. Voici le BON DE COMMANDE avec les informations concernant les tarifs et modalités d’envoi. 
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● Aménagements des examens

Le café Pédagogique publie ce jour un article qui mentionne l’augmentation importante des demandes d’aménagement aux examens. Ce qui montre bien l’évolution actuelle de la nécessité d’une école qui doit modifier aussi les évaluations certificatives.

Intéressant de noter que dans cet article, on  nomme encore « les élèves en situation de handicap et ceux ayant des besoins éducatifs particuliers » . Simple erreur ou fait révélateur d’une conception étroite de la notion de Besoins éducatifs particuliers…

Pour autant, derrière ces chiffres en augmentation, l’analyse qualitative des aménagements, la question de l’adéquation entre ce qui est proposé et ce qui a été mis en place en classe mériteraient un vrai travail de recherche.
Des enseignants témoignent des difficultés parfois supplémentaires que génèrent les aménagements ! Paradoxal, non ?