• La scolarisation des élèves hospitalisés

 

Nous recevons ce témoignage d’une enseignante spécialisée qui nous explique comment le maintien de la scolarité est importante lors des périodes d’hospitalisation joue comme un levier thérapeutique. Le travail de collaboration avec les enseignants de l’établissement de l’élève et ses parents est aussi fondamental. Nous réalisons en lisant ces lignes combien les outils numériques d’aujourd’hui peuvent faciliter le maintien des liens lors des hospitalisations. C’est aussi l’occasion d’interroger les situations des enfants qui ont des maladies qui limitent leur participation, ou qui génèrent une grande fatigabilité chez ces élèves. Comment tenons-nous compte de ces éléments ? Comment interprétons-nous les différentes absences liées à la maladie ? Quels aménagements proposons-nous ?  Écoutons donc notre collègue nous parler du travail d’équipe des enseignants auprès des élèves hospitalisés.

 

« Pour maintenir le lien avec les enseignants de l’élève hospitalisé, nous travaillons en étroite collaboration avec eux par l’intermédiaire du Bureau Numérique ou par mails via les boîtes académiques. Nous prenons le relais le temps de l’hospitalisation avant de leur passer à nouveau le témoin quand l’élève retournera en cours. Nous suivons la progression pédagogique de sa classe et faisons passer les mêmes évaluations, en tenant compte de sa fatigabilité et des traitements parfois lourds.

En hémato-oncologie, après l’accord du médecin, Skype peut être utilisé par les enseignants   pour un cours individuel  donné à un élève en chambre stérile. Dans ce cas les plus grandes précautions s’imposent : l’élève doit bien sûr accepter cette intrusion de la caméra dans sa maladie et l’enseignant doit être préparé aux stigmates de la maladie comme la perte des cheveux ou le gonflement du visage.

Dans ce service, nous travaillons en collaboration avec le collectif  « Mon cartable connecté » (m.moncartableconnecte.fr) pour la mise en place de cours depuis la classe de l’élève où les mêmes précautions doivent être prises.

Le cours à l’hôpital se fait « au chevet » de l’élève et instaure ainsi une relation duelle  entre l’élève et son enseignant qui représente le monde extérieur, la normalité et le monde d’avant la maladie. La scolarité lui apporte ainsi un sentiment de normalité face au sentiment d’étrangeté qu’il ressent face à la maladie. Cette » relation facilitante » et cette normalité vont créer des conditions de motivation pour favoriser les apprentissages et son combat contre la maladie. L’objectif de passer les épreuves du brevet ou du bac « comme les autres » l’aide à se projeter dans un avenir rendu incertain par la maladie.

Cette projection à travers la scolarité prend tout son sens grâce à un travail d’équipe qui va permettre une mutualisation des compétences professionnelles entre, d’une part  l’équipe pédagogique de l’établissement d’origine de l’élève et l’équipe pédagogique de l’hôpital, d’autre part l’équipe soignante qui nous laisse prendre notre place auprès des élèves hospitalisés, et  aussi les parents qui sont des leviers thérapeutiques indispensables à la scolarité à l’hôpital.

 Lorsque l’élève quitte l’hôpital mais ne peut pas retourner dans son établissement, un Service d’Assistance Pédagogique A Domicile (SAPAD) est mis en place.  Des enseignants volontaires,  en priorité ceux de son établissement, se rendent à son domicile pour lui donner des cours et ainsi lui permettre de suivre le même enseignement que les élèves de sa classe. »

 Patricia DUCHENE

Enseignante spécialisée lycée

Mise à disposition à l’Hôpital d’Enfants de Brabois

Vice-présidente de l’Aiscobam (Aide Scolaire Bénévole Aux Adolescents malades)

 

Voir aussi l’article  » Les bracelets rouges »

• Les mots avant gardistes des évolutions à venir ?

Les mots et expressions changent et peu à peu s’installent, se répandent, se remplacent, se parlent sans que nous ne mesurions forcément ce qu’ils contiennent vraiment. Ils portent en eux-mêmes, en avant garde des changements de représentations, de pratiques… De nouveaux mots peu à peu s’imposent, d’autres s’oublient.

Mais pour nous qui les utilisons, avons-nous toujours conscience de tout ce qu’ils contiennent ? Ne les détournons-nous pas pour les cantonner à nos territoires de pensées connus ? Au final, nous ne les laissons pas agir vraiment et porter les changements qu’ils contiennent.

Ainsi, par exemple, intégration et inclusion, handicap et besoin éducatif particulier, école inclusive et éducation inclusive …

  • Intégration, inclusion… A l’école élémentaire, les classes de perfectionnement deviennent des CLIS (Classe d’intégration scolaire) en 2002, et des ULIS (Unités localisée pour l’inclusion scolaire) en 2015.Les élèves en situation de handicap peuvent être « intégrés » en classe ordinaire, ou en CLIS, selon la bonne volonté des équipes enseignantes et c’est à l’enfant de s’adapter à l’école. L’ULIS marque le passage fort de lieux séparés et plus ou moins fermés dans l’école à un dispositif souple, ouvert. La CLIS traite les difficultés, répare, permet à l’élève de s’adapter à l’école. Elle est comme une structure qui marque cette logique encore à l’œuvre de la séparation, et de la réparation.  L’ULIS doit apporter des ressources aux enseignants, aux éducateurs, aux élèves pour que ceux-ci puissent participer au mieux aux activités proposées au sein du groupe classe. L’ULIS doit faciliter l’inclusion globale de l’élève qui a des besoins éducatifs particuliers. Il ne s’agit pas seulement de réaliser des « inclusions » dans la classe de référence par doses plus ou moins grandes en fonction des possibilités de l’élève ou de l’acceptation par les enseignants des demandes du coordonnateur. Il s’agit de concevoir les aides les plus ajustées aux besoins de l’élève dans les différentes situations rencontrées au cours d’une journée de classe, d’une année d’école. Les enseignants font toujours au mieux dans le système dans lequel ils sont. Certains précurseurs, analysant leurs pratiques et voyant les dérives, tentent de faire advenir de nouvelles pratiques qui sont interrogées par les chercheurs et conduisent à des changements profonds… Ce sont les pratiques dans un contexte donné qui amènent les évolutions d’idées et d’aspirations. Loin de moi l’idée de critiquer ce qui a été proposé pendant un temps aux enfants des CLIS ; mais la question est celle du changement et des résistances qui se développent, cultivent des nostalgies et ne comprennent pas les mots qui portent ces évolutions. Ainsi avec le mot inclusion, le sigle ULIS, d’autres mots émergent tout aussi importants tels que participation, aides, accessibilité.
  • L’école inclusive est cette école qui scolarise tous les élèves, et tente de développer des situations d’enseignement/apprentissage qui favorisent la participation de tous en mobilisant au mieux toutes les ressources, celles de l’élève lui-même, des élèves, des enseignants pour que chacun développe au mieux son potentiel et puisse à terme trouver sa place dans une société devenue inclusive. Il n’y a plus un enseignant par classe, ou un enseignant par matière, mais une équipe responsable de la participation de tous les élèves aux propositions éducatives et pédagogiques. Ce ne sont plus les ULIS, c’est Antoine qui est en 4eme et qui bénéficie des ressources que peut lui apporter le dispositif ULIS. L’école inclusive doit mettre en œuvre une éducation inclusive, qui est plus globale, qui considère chaque être humain au-delà de ses seules performances scolaires, ou plus tard professionnelles, qui prend en compte ses intérêts, ses talents particuliers, ses fragilités aussi. Si nous voulons effectivement développer au sein de l’école et de la société, une éducation inclusive, cela demande de reconnaître que les parents, les copains, les personnels médicaux, para-médicaux, les AESH (Assistant d’éducation pour les élèves en situation de Handicap) sont des acteurs à part entière de ce défi. Cela demande de réaliser que les seuls apprentissages « scolaires » contribuent avec d’autres situations à entretenir toujours le moteur de l’apprendre qui fonde l’être humain. Entendons-nous bien, apprendre, ici désigne toute situation vécue de laquelle je vais développer un nouveau savoir, savoir-faire ou savoir être… Et c’est bien dans ce développement que se construit chaque individu. Si les atteintes physiologiques, psychiques, relationnelles… sont très importantes, l’éducation inclusive vise à créer du développement, de la croissance en dehors des formats normatifs, en nous obligeant à regarder ailleurs et autrement la personne, à concevoir un environnement qui permette au sujet d’advenir tel qu’il est et aux autres personnes à vivre avec lui ou elle comme une personne. Nous le voyons, cela suppose de partager des valeurs humaines de respect, de dignité, de reconnaissance de l’altérité. L’éducation inclusive n’est pas uniquement là pour apporter un mieux-être aux enfants et aux personnes en situation de handicap mais bien pour éduquer chacun de nous à ce nouveau regard, à une autre façon d’entrer en relation, à nous permettre de vivre pleinement ces valeurs de fraternité, de fragilité partagée, et de création toujours renouvelée.

Véronique Poutoux, rédactrice en chef, 30 mars 2019.

 

• Diversité des formations et des pratiques innovantes

La nouvelle revue  Éducation et société inclusives publie son numéro 85. La thématique abordée est celle de la diversité des formations et des pratiques innovantes.
A trouver en ligne : http://www.inshea.fr/ressource/liste-des-produits-nouvelle-revue-consulter-et-acquerir

Quelques lignes en avant lecture extraites de l’édito d’Hervé Benoît:

 

 

• Apprendre les mathématiques ?

La thèse que nous propose Céline Guilmois porte sur la question de l’efficacité des approches pédagogiques dans l’enseignement des mathématiques. Le milieu étudié est constituée de classes en réseau d’éducation prioritaire d’écoles élémentaires en Martinique. Les notions étudiées, entre autres, sont l’apprentissage de la soustraction en CE1 et la notion d’aire en CM2.
Dans le débat actuel en France suite aux directives données par le ministère, ce travail pourrait aider chacun à comprendre où se situent les clivages. La question de l’efficacité des approches est posée et permet de réinterroger les définitions du constructivisme, socio-constructivisme et enseignement explicite. Sans opposer de façon caricaturale les deux dernières approches, il y a bien une différence entre l’enseignement explicite tel qu’il est conçu dans une culture anglo-saxonne et enseigner plus explicitement tel qu’il est pensé dans une culture française.. Les tableaux p.52 et 55 sont très éclairants.

Les résultats de cette recherche montrent qu’un enseignement explicite des notions abordées, apporterait de meilleures conditions de réussite aux élèves en difficulté.

La thèse: Efficacité de l’enseignement socio-constructiviste et de l’enseignement explicite en éducation prioritaire: quelle alternative pour apprendre les mathématiques ?

Voici un des tableaux comparant ces deux approches :




• Circulaire école inclusive au BO

Une fois n’est pas coutume, une circulaire de rentrée ministérielle est consacrée à l’école inclusive.

Cette circulaire se développe sur 7 points, et annonce
« (…) pour mieux accueillir les élèves et leurs parents, mais aussi pour former et aider les professeurs, pour professionnaliser la fonction d’AESH, pour simplifier les procédures et pour structurer mieux encore l’action du service public d’éducation en faveur d’une meilleure réponse à tous. C’est l’un des objectifs majeurs de la loi pour une École de la confiance (…) »

1. Instituer un service départemental École inclusive
Ce service doit  garantir un interlocuteur clairement identifié aux familles mais aussi permettre d’identifier des ressources accessibles et disponibles pour tout professionnel.
2. Organiser les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL)
Le Pial est une nouvelle forme d’organisation, dont l’objectif est de coordonner les moyens d’accompagnement humain en fonction des besoins des élèves en situation de handicap, à l’échelle d’une circonscription, d’un EPLE ou d’un territoire déterminé regroupant des écoles et des établissements. (…)
cf.
vade-mecum PIAL
3. Mieux accueillir les parents et mieux scolariser les élèves
4. Reconnaître le travail des enseignants, les soutenir et déployer une offre de formation accessible
5. Renforcer l’appartenance des AESH à la communauté éducative
6. Simplifier les démarches pour tous
7. Mieux suivre les parcours inclusifs et évaluer la qualité des actions

Alors ? Cadre exigeant avec des idées novatrices en termes d’accompagnement, formation, ressources, …  ou avancées timides  réaffirmant ce qui est déjà existant parfois au sein d’équipes d’établissements ?

Circulaire de rentrée 2019 pour une école inclusive (version intégrale remise en page)

 

• Chasseurs d’images (d’inclusion): premiers trophées

Merci pour vos contributions ! Cliquer sur une photo pour agrandir et voyager d’une image à l’autre.

Vous qui suivez le site depuis toute la Francophonie ainsi que de nombreux autres pays, je suis sûr que vous avez dans votre quartier des situations d’inclusion à photographier et à partager !

Vous pouvez toujours participer en envoyant vos photos à l’adresse images@versunecoleinclusive.fr

• Quelles réussites au DNB pour les élèves en situation de handicap ?

Un état des lieux :

La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance publie en mai 2019 une note d’information portant sur les résultats au diplôme national du Brevet des élèves en situation de handicap.

L’état des lieux montre que  38% des  élèves en situation de handicap, nés en 2001, ont été inscrits au DNB, 33% étaient scolarisés dans une classe menant au DNB mais n’ont pas été inscrits au DNB et enfin 29% n’étaient pas inscrits dans une classe menant au DNB; ce sont majoritairement des élèves scolarisés en établissements sanitaires ou médico-sociaux. Lorsque ces élèves sont inscrits, ils présentent un taux de réussite souvent supérieur à 85%. Ils réussissent aussi bien que leurs pairs. La majorité de ces élèves passent le DNB avec un an de retard, 40% le passent à l’heure, dans ce cas ils choisissent la voie générale. Les élèves en situation de handicap sont plus nombreux à passer la série professionnelle. Les taux de réussite sont comparables mais ils obtiennent plus souvent des mentions. Les élèves présentant des troubles intellectuels ou cognitifs, ainsi que les élèves avec des troubles psychiques passent le DNB dans la voie professionnelle. Les élèves avec des troubles sensoriels, du langage ont de beaux taux de réussite dans la voie générale.

A retenir aussi, les élèves issus de milieux défavorisés sont moins souvent inscrits au DNB et encore moins en série générale. Ils sont scolarisés plus fréquemment en ULIS ou en établissements sanitaires ou médico -sociaux.

 

 

Que penser de ces éléments ?

Tout d’abord, la désignation élèves en situation de handicap est privilégiée, continuant à notre sens  de catégoriser selon une logique médicale. Cela montre la difficulté à utiliser le concept de besoin éducatif particulier. Le lien avec la question des aides proposées n’est pas évoquée, ni celle de l’aménagement de l’examen. Très clairement, il semble difficile d’entrer dans une conception environnementale du  handicap.

Comme le montre les chiffres, les élèves avec des troubles cognitifs, intellectuels ou psychiques sont peu présentés au DNB, ou si c’est le cas, c’est plutôt dans la voie professionnelle qu’ils le sont. Cela ne traduit-il pas une certaine résignation ou un manque d’ambitions pour ces élèves ? Comment changer nos représentations ? Comment s’adapter au plus près des possibilités de chacun ? Il nous faut vraiment maintenant approfondir et rendre opérationnelles et généralisées les attestations de compétences pour rendre compte des apprentissages réalisés dans les différents contextes de scolarisation. De même, ATD Quart Monde a déjà signalé ce taux très fort de scolarisation en ULIS et en établissement spécialisé d’enfants issus de milieux très défavorisés. Nous devons exercer notre vigilance pour dépasser des a-priori stigmatisants et pour conduire des observations plus fines qui pourraient révéler une autre vision de leurs possibilités et des possibles.

Il est sur que chaque situation est particulière et la généralisation utilisée dans le langage courant, les ULIS, les élèves en situation de handicap, les BEP… occulte trop fortement les écarts entre les différents troubles, au sein même d’une typologie; les écarts entre les ULIS suivant le public accueilli; les écarts d’un établissement à un autre; les écarts entre une scolarisation en établissement scolaire ou en établissement spécialisé.

Les progrès réalisés et constatés dans ce document peuvent sembler modestes mais ils appellent à développer pour tous les élèves des modalités de réussite au DNB, à condition de proposer l’inscription; ou encore de valider des attestations de compétences valorisantes et utiles en vue d’une insertion professionnelle.

 

Lire la note : depp-ni-2019-19-16-A-17-ans-quatre-eleves-sur-dix-en-situation-de-handicap-nes-en-2001-ont-passe-le-diplome-national-du-brevet_1119131

 

 

 

 

• Les 4 piliers de l’apprentissage

Une carte mentale pour visualiser les 4 piliers de l’apprentissage  est mise en ligne sur le site DDEC06/Personnes ressource. Les liens avec les données issues des neurosciences cognitives expliquent simplement l’importance de ces piliers pour construire des apprentissages réussis.
A voir et à intégrer dans sa pratique pour que les élèves participent pleinement aux dispositifs pédagogiques proposés.

https://www.ddec06.fr/personnes-ressource/wp-content/uploads/2019/05/LES-4-PILIERS-DE-L%E2%80%99APPRENTISSAGE-1.pdf

• Concrètement que faire ?

L'éducation inclusive - J. JoguetOn en rêvait… il l’a fait ! Jacques JOGUET, enseignant spécialisé et formateur au sein d’un ISFEC pour la préparation de la certification du CAPPEI vient de publier l’ouvrage au titre très prometteur : L’éducation inclusive, pour une école ouverte à tous, pour une école de l’excellence (coll. Concrètement que faire ? éditions Tom Pousse, 2019)

Après un état des lieux qui présente l’écart entre les attentes des élèves (et celles de parents) et les réponses apportées par l’école, le second chapitre apporte une analyse plus approfondie. Celle-ci met en exergue la nécessaire reconnaissance de l’élève et la croyance en son potentiel, l’observation comme savoir-faire professionnel, une clarification des concepts de difficulté scolaire, d’obstacles, d’accessibilité, de compensation, de différenciation et de handicap… Le troisième chapitre décline des outils pédagogiques permettant de favoriser la réussite des élèves, assortis des enjeux dont ils sont porteurs. Parmi eux, on trouve le statut de l’erreur « outil pédagogique par excellence » et l’évaluation différenciée qui, suffisamment pensée, devient un outil « fédérateur » et « pilote » pour ses utilisateurs. Enfin, l’ouvrage se termine par un quatrième chapitre qui s’intitule « L’école, un nouvel espace à créer » dans lequel la notion de projet d’établissement « ferment d’une culture commune d’équipe » et donc, de partenariat, permettent de libérer la créativité de chacun, au service de tous les élèves. Un paragraphe dédié à la formation ne pouvait manquer à cet ouvrage… celle-ci  se conjuguant avec les mots analyse, réflexion, questionnement et bien sûr, cheminement (professionnel et personnel).

Tout au long de son ouvrage, Jacques JOGLET s’appuie sur l’éclairage de grands auteurs tels que Charles GARDOU, Michel SERRES, Abraham MASLOW, Michel DEVELEY, Hervé BENOIT, Jean-Pierre BOUTINET, Edgar MORIN, … Il termine en paraphrasant Antoine DE SAINT EXUPERY : « Fais de la scolarité un rêve, et d’un rêve une réalité. »

C’est bien ce que je disais au début de cet article : on en rêvait… il l’a fait !