R. Thibert livre ce numéro de Veille et Analyses de l’Ifé dans lequel est passée en revue la littérature sur la question des discriminations et des inégalités à l’école.
90-fevrier-2014 IFE R Thibert Discriminations et inégalités à l’école
90-fevrier-2014 IFE R Thibert Discriminations et inégalités à l’école
Il est intéressant de lire le communiqué du SGEN surl’évolution des SEGPA…
A lire ce texte, nous notons combien il est difficile de vouloir continuer à concilier la notion de structure et d’école inclusive.
Nous lisons au passage cette remise en cause , mais qui est hésitante, à sortir du « cloisonnement strict » entre adaptation et handicap.
Cloisonnement strict qui n’existe que dans une organisation mais qui génère à son tour des non réponses aux besoins des élèves. Souvent les difficultés constatées sont bien les mêmes , et donc les besoins aussi; mais ne reposant pas sur les mêmes causes.
Sortir de la logique catégorielle et médicale est décidément bien difficile.
Le communiqué; gt15_-_segpa_-_11_fevrier_2014_2014-02-12_11-44-23_8
» Les impasses actuelles du pédagogique et les enjeux de l’accessibilité face au défi éthique de l’inclusion. »
Hervé Benoit présente la thèse qu’il a soutenue récemment. Une approche de la notion d’obstacle qui enrichit encore la réflexion.
http://communication.inshea.fr/ins_flash/flash_82/html/Flash82-01.htm
Un rapport de recherche met en évidence à partir d’un protocole expérimental que l’enseignement privé peut avoir des attitudes de discrimination lorsqu’il reçoit des demandes d’inscription. Ce qui est contraire à la loi Debré et aux projets éducatifs de la plupart des établissements privés Catholiques. (Ceux- ci représentant 90% des établissements privés.)
Or nous n’avons pas assez de toutes les ressources publiques et privées pour une école inclusive. Les rapports de recherche sont là pour donner des focus qui ne traduisent pas toutes les réalités vécues au sein de la diversité des établissements privés. Cependant, ils donnent des alertes qui permettent d’interroger les pratiques.
Lire le rapport :
Recherche discrimination enseignement privé
Comment le métier des enseignants spécialisés et psychologues scolaires des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) évolue.
Dans une page datée du 6 janvier 2014, le ministère fait le point sur les discussions dans le Groupe de travail 2 : Rased.
Les discussions se poursuivront jusqu’en février 2014.
Alors qu’actuellement la redéfinition des missions des RASED se réfléchit, nous nous proposons de parcourir la dizaine d’années passées depuis les circulaires de 2002 et de mettre ainsi en lumière à la fois les mouvements et les changements accomplis et les zones de questionnement qui demeurent. En particulier nous tenterons de poser la question de l’école inclusive en termes de compétences professionnelles à développer et interrogerons donc l’évolution même des RASED…
Lire l’analyse de Véronique Poutoux : École inclusive et enseignants spécialisés
L’UNESCO publie un document qui interroge l’enseignement « nomade ». Les smartphones peuvent-ils être des vecteurs de l’école inclusive dans le monde, rejoignant les enfants dans des lieux éloignés des ressources habituelles ?
Le document de l’UNESCO :
Apprentissage mobile et école inclusive
Le N°123 de la revue ANAE
Au croisement des neurosciences et des approches pédagogiques, ce numéro propose de réfléchir à cette question fondamentale « Apprendre, oui mais comment ? » qui contient une part d’explication sur les difficultés que peuvent rencontrer de nombreux élèves.
A consulter :
Présentation du numéro 123 de la revue de l’ANAE
Texte joint de la conférence de presse du Ministre de l’éducation nationale sur la création du métier d’accompagnant scolaire. Aout 2013.
A noter les termes utilisés : inclusion scolaire des élèves handicapés, école inclusive et école pour tous.
Le texte :
Reconnaissance d’un vrai métier : Accompagnant Scolaire
« Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap. » État des lieux et préconisations par Pénélope Komitès.
Faisant suite aux différents rapports, études parues récemment sur l’évaluation de la mise en œuvre de la loi de février 2005, celui-ci s’attaque donc à l’épineuse question des AVS-I ou AVS-M… Il s’attache aussi à la notion de parcours du jeune depuis la toute petite enfance jusqu’à la question de l’insertion professionnelle et de la vie étudiante. De même la notion d’accompagnement est précisée, c’est l’autonomie qui est visée en prenant en compte les besoins du jeune dans ses différents contextes de vie. Les effets pervers du sur-accompagnement sont pointés comme remettant en cause la notion d’accessibilité. Ainsi, cette question des AVS se transforme et s’élargit : il est bien sûr préconisé une réelle professionnalisation de ces personnes avec la proposition d’un diplôme de niveau 5 qui serait proposé par le secteur social afin que cesse la précarité qui a été si souvent et justement décriée. Le champ d’action est élargi à la vie du jeune dans tous les temps et lieux où il vit. Ce qui nécessite de nouveaux décloisonnements et de vraies collaborations, qui devront dépasser les querelles liées aux périmètres traditionnels des différents acteurs. Le rapport préconise, pour le recrutement et comme employeur la création d’un groupement d’intérêt public (GIP) qui semble « être la structure la plus à même de répondre aux objectifs fixés (…) l’éducation nationale assurera dans ce cadre la compétence principale et « organisera la concertation de tous les acteurs publics et associatifs intervenant dans ce champ…« . Ces GIP recruteraient en CDI ces nouveaux « professionnels ». Enfin un référentiel d’activités, de compétences et de formation est proposé en annexe. Les 4 grands domaines de formation sont les suivants : Individu, handicaps [1] et environnements de vie. Accompagnement, développement de l’autonomie et actes de la vie quotidienne. Accès aux relations sociales et aux apprentissages. Positionnement professionnel. Il est envisagé que cette formation pourrait débuter en septembre 2014. Au travers des activités, des compétences, nous notons une analyse pertinente des situations, des difficultés rencontrées. Nous sommes étonnés de la préconisation du diplôme au niveau 5, compte- tenu des compétences exigées. Nous nous interrogeons aussi sur la mise en œuvre des préconisations. Comme il l’est rappelé, la formation des accompagnants figurait déjà dans les décrets de la loi de 2005.
Voir le rapport :
rapport Komitès 2013
[1] Ne faudrait-il pas dire déficiences ou troubles ?