• Avec un écrivain, devenir « Auteur » … L’aventure se termine…

Après toutes ces séances passées à réfléchir et imaginer l’histoire, nous avons laissé place à l’écriture. Les élèves de l’Ulis ont rédigé leurs différents parcours de l’histoire et le résultat final a été la production d’un recueil reprenant chacun des récits.

Devant les parents, collègues et partenaires, les élèves ont diffusé un film récapitulatif de leur année d’écriture  et ont présenté un powerPoint avec la lecture de quelques passages clés des histoires. Une vraie belle aventure !

Voir le film

• Avec un écrivain, devenir « Auteur » … Journal de Bord… Étapes 7 à 8

Voilà. L’aventure se termine. Comme dans tout projet les surprises sont au rendez-vous et les rebondissements nombreux.

L’écrivain rebondit sur une idée des élèves et leur propose un saut dans le temps et l’espace.

Cette nouvelle abstraction les perd un peu …Mais au final, avec l’aide des schémas, ils transforment l’ile en ville, en imaginant ces quartiers, et leurs personnages en fils et filles des pères fondateurs…

De quoi nourrir l’imaginaire et des notions d’urbanisation, d’histoire, de filiation.
A relire l’ensemble des fiches proposées, c’est la richesse des situations proposées, le fil conducteur qui met ces élèves d’Ulis en Vraie situation d’apprentissage…et de coopération….

séance 7

séance 8

• Lire pour apprendre, lire pour comprendre

L’ IFE ( Institut Français pour l’Éducation)  publie un excellent dossier très actualisé sur la lecture. Tout enseignant, quelle que soit son niveau d’enseignement, et sa discipline devrait lire ce dossier afin de comprendre par quels processus cognitifs, quelles stratégies, quelles difficultés passent tous les apprenants.

Sachant que cet apprentissage fondamental conditionne la suite de la scolarité et explique quand il est difficile et coûteux bien des exclusions à venir et de nombreuses souffrances.

A lire absolument  «  Lire pour apprendre, lire pour comprendre.

• La grande pauvreté et l’école

Un rapport conséquent qui fait peu de bruit dans l’environnement actuel des réformes multiples et des « contre » si bruyants, et pourtant ! Comment ne pas prendre en compte ces données et explorer une réalité qui est si souvent occultée.

Son titre devrait déjà provoquer un sursaut : »Grande pauvreté et réussite scolaire ? Le choix de la solidarité pour la réussite de tous. »

Après avoir décrit et donné des indicateurs sur ce qu’est cette grande pauvreté et combien l’école semble aveugle . Même si cette question ne dépend pas seulement de l’école, nous trouvons dans ce rapport une mise en valeur de pratiques qui œuvrent déjà  à faire que l’école n’exclut pas en sus de ce que la société produit déjà.

Ainsi la partie intitulée  « Les principes d’organisation et de fonctionnement pédagogiques qui semblent les plus efficaces pour une école inclusive. » constitue à la fois cette restitution de pratiques existantes  et cette incitation, une nouvelle fois à les développer.

Sont ainsi pointées la nécessité de la mise en place des cycles, (cela date de 1989 !) et l’attention à porter aux transitions entre niveaux. Pour que les différences entre la langue de l’école et la langue de la maison ( travaux E Beautier/St Monnery)  ne créent pas d’obstacle supplémentaire, une pédagogie explicite est nécessaire ainsi qu’un travail spécifique sur la compréhension.
Autre recommandation:les pratiques de collaboration sont à privilégier, ainsi qu’une évaluation positive… L’éducation culturelle et artistique , l’utilisation des outils informatiques… Bref  finalement, toutes ces réponses pédagogiques et éducatives sont connues mais n’arrivent pas encore à se combiner, se généraliser.

A lire : Rapport_IGEN-mai2015-grande_pauvrete_reussite_scolaire_421527

 

• Aimons-nous assez nos enfants?

Comment ne pas désespérer des résistances toujours à l’œuvre quand il s’agit de changer, de transformer l’école pour qu’elle aille de l’avant, qu’elle soit de son temps et prépare autant que faire se peut des enfants, des jeunes à leur avenir ? Ceux-là mêmes, qui à leur tour prendront leur place dans une évolution qui semble tant s’accélérer que nous avons du mal à penser et campons sans doute sur nos peurs.

Comment ne pas être en colère quand enfin de l’autonomie est donnée aux établissements pour qu’ils puissent répondre mieux aux besoins des jeunes ? Sous la bannière de l’inégalité qui en résulterait, c’est comme un refus de voir que l’école n’est pas égalitaire et que nous pourrions choisir d’aller vers un progrès pour tous si nous décidions de viser une école équitable, qui développerait les talents divers et sortirait d’un formatage garanti par la tradition.

Comment ne pas voir que nous peinons à donner un projet pour l’école car nous ne savons pas lequel dessiner pour notre société ? Que nos pensées se bloquent en idéologies qui séparent, et creusent des tranchées…. Combien de temps encore avant que nous réalisions qu’il y a urgence à  penser au delà de nous, à mobiliser une créativité éducative, pédagogique, systémique ? Certains préfèrent s’enfouir sous les barricades des process administratifs et l’immobilisme passéiste.

Et pourtant, je le crois, je le vois, sur le terrain, il y a des équipes qui inventent, qui osent se saisir des marges de manœuvre possibles pour que de la diversité des situations, des élèves, de leur histoire, de leurs difficultés parfois, naissent d’autres chemins d’apprendre, de penser,de créer. Le plaisir de faire, de vivre ensemble est au rendez-vous …

Alors que le nouveau socle dont nous vous donnons déjà sur le site un outil de présentation et d’analyse, améliore la cohérence, le pilotage de l’enseignement pour les enseignants et pour les équipes, la confusion est là entre réforme du collège, nouveaux programmes et nouveau socle. Comme une paresse à aller chercher, à réfléchir vraiment et une facilité à battre le pavé et décrier tout ce qui touche à l’école élitiste et excluante de notre antiquité.

Ré entendons encore ces lignes d’ H. Arendt …

« C’est également avec l’éducation que nous décidons si nous aimons assez nos enfants pour ne pas les rejeter de notre monde, ni les abandonner à eux-mêmes, ni leur enlever leur chance d’entreprendre quelque chose de neuf, quelque chose que nous n’avions pas prévu, mais les préparer à la tâche de renouveler un monde commun. »

• Socle commun 2016 : deux outils de lecture

Deux documents mis à disposition :

1) une fiche de synthèse qui présente les 5 domaines du Socle commun, sous forme colorée pour une lecture et une mémorisation plus faciles.

2) un tableau qui reprend textuellement les 5 domaines.

La mise en application su Socle commun de connaissances, de compétences et de culture est prévue à la rentrée 2016.

Bonne lecture et bon usage !