Enfin du concret !
Dans le cadre du Grenelle de l’Éducation, un premier groupe de travail a abordé la situation spécifique des AESH. Pour 2022, une enveloppe de 40 à 60 millions d’euros est prévue.
Enfin du concret !
Dans le cadre du Grenelle de l’Éducation, un premier groupe de travail a abordé la situation spécifique des AESH. Pour 2022, une enveloppe de 40 à 60 millions d’euros est prévue.
La dernière note IFE, écrite par Marie Gaussel fait le point sur l’état des connaissances sur la question de la lecture. Quels sont les différents mécanismes cognitifs mis en œuvre ? Les différents concepts de la compréhension en lecture et les différentes stratégies ? Comment construire les différentes compétences littéraires ? Les perspectives s’orientent donc dans une approche transactionnelle et interactive de la lecture.
A lire absolument ! LIRE POUR APPRENDRE NOTE ife
Rediffusion de la conférence » Les pratiques pédagogiques inclusives dans le cadre de la transformation numérique des établissements » . A voir et à entendre.
Ci joint aussi le support de la présentation réalisée par Véronique Poutoux : https://view.genial.ly/609116f122005a0d9324b5cc
Comme nous vous le proposions dans l’édito d’avril 2021 « L’école inclusive s’essouffle-t-elle ? » nous souhaitions recueillir vos échos d’expériences… ce qu’elles disent de l’école inclusive et des évolutions du métier, des découvertes, de ce qu’elles montrent des progrès des jeunes… Voici les premières réponses. D’autres suivront, nous l’espérons.
Bonjour,
A la retraite depuis 18 mois, « ancienne » enseignante en mathématiques et coordonnatrice d’un dispositif ULIS collège, je peux témoigner comme ce virage de l’école inclusive fut marquant pour moi et porteur de sens, humainement parlant et aussi professionnellement.
Je viens de lire votre édito sur le site de « vers une école inclusive » et je me dis que oui, cet édito découle de la crise sanitaire actuelle. Pour dire vrai, il m’inquiète un peu.
J’ai vraiment eu l’impression lors de mes années « ULIS » d’une ouverture, d’échanges, de construction positives.
Je n’ai jamais tant travaillé avec mes collègues pour construire les séances de cours en classe entière que ce soit en amont des cours, en co-intervention, ou en reprise en ULIS…avec des échanges fructueux .
Je rencontre parfois des « anciens ulis » et peux témoigner que pour plusieurs d’entre eux ce fut aussi une expérience positive.
Certes, nous avons vécu des échecs, des souffrances, des périodes difficiles mais ces moments moins lumineux ne font-ils pas aussi partie de toute vie, de toute expérience?
Si je regarde mes années ULIS avec du recul, dans leur globalité, j’affirme que le collège inclusif est une grand chantier positif pour tous et à poursuivre.
Elisabeth
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L’école inclusive est une réalité si l’on donne les moyens à l’école d’accueillir et si l’équipe éducative en majorité est prête et est entraînée par quelques enseignants motivés +++. Il est nécessaire que tous les éducateurs travaillent ensemble et sachent en toute simplicité échanger des pratiques pédagogiques, des savoirs d’expériences ce qui n’est pas toujours évident.
Il semblerait que depuis quelques temps le bel élan s’essouffle. COVID ? Travail en distanciel ? Manque de renouvellement ? De formation ? Mais ce qui est indéniable, c’est la richesse de ce mouvement inclusif qui pousse l’équipe éducative à toujours se remettre en question.Céline Locatelli. Cheffe d’établissement.
Le CHU Sainte-Justine au Québec apporte en matière de soins et services des éclairages pédagogiques sur les difficultés et les troubles d’apprentissage ainsi que leurs distinctions. Ces explications sont réalisées dans un format vidéo court de quelques minutes pour mieux comprendre les caractéristiques et les causes des déficiences étudiées.
On pourra notamment visionner trois vidéos consacrées aux troubles « dys » suivants : dyslexie, dysorthographie et dyscalculie.
En complément, d’autres capsules viennent exposer les comorbidités habituellement retrouvées : TDA/H (troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), troubles du développement moteur, troubles du langage oral…
On gardera bien sûr à l’esprit en classe, que au-delà du diagnostic réservé aux professionnels du soin, c’est avant tout les besoins des élèves qui sont la priorité d’un enseignant.
https://www.chusj.org/fr/soins-services/T/Troubles-de-l-apprentissage/Videos/Explications-animees
Dans la revue Éducation et socialisation, Sylvain Connac propose un article dans lequel il interroge ces différents termes. Il apporte ainsi une clarification combien nécessaire pour mieux comprendre l’action pédagogique. Pour lui, il s’agit de proposer :
- des temps collectifs d’étayage par l’enseignant (Bruner, 1983 ; Lescouarch, 2018), afin que les élèves puissent être enrôlés puis maintenus dans leur orientation par une dynamique de recherche collective, en lien avec les informations et ajustements apportés, les temps d’enseignement collectif apparaissant comme plus égalitaires et efficaces que les dispositifs qui privilégient le seul travail individualisé (Crahay, 2013) ;
- des temps individualisés, pendant lesquels chacun poursuit le travail qu’il a engagé précédemment (Grandserre et Lescouarch, 2009) et l’enseignant investit une « table d’appui » (Forget, 2017, 2018), notamment pour soutenir les réflexions des élèves qui bloquent ;
- une organisation coopérative du travail, par de l’aide, du tutorat entre pairs, de l’entraide ou du travail en groupe ou en équipe (Connac, 2017, Connac, 2020). Ces interactions participeraient à la qualité des apprentissages parce qu’elles aideraient les élèves à mieux comprendre et apprendre (Buchs, 2017) et complèteraient le travail d’étayage fourni par l’enseignant…
Si nous partageons le modèle proposé, il nous semble toujours important d’interroger la conception des activités proposées et leur degré d’accessibilité.
A lire donc : https://journals.openedition.org/edso/13683
Cinq parents, militants Quart Monde*, s’adressent aux enseignants pour leur faire part de leur reconnaissance du travail mené, des difficultés aussi rencontrées durant le premier confinement et de leurs inquiétudes…
Ils redisent aussi l’importance qu’ils accordent à l’école…
5 témoignages directs à partager … Car il s’agit bien de mieux comprendre en ces temps difficiles le vécu de chacun.
Merci à ATD Quart Monde de permettre cette diffusion.
* Militants Quart Monde : personnes en situation de précarité, engagées dans la lutte contre la grande pauvreté.
La surdité en chiffres 900 millions de personnes touchées d’ici à 2050
5% de la population mondiale concernée
1000 nouveaux-nés sourds par an
Une personne sur trois de plus de 65 ans est malentendante
https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/dossiers/surdites-recherche-s-accelere
Un article intéressant pour actualiser nos connaissances et mesurer l’importance de cette déficience et de ses conséquences.
Dans la période néonatale, elle est particulièrement problématique car l’audition est indispensable à l’acquisition de la parole, outil majeur de communication : l’afflux d’informations auditives vers les aires cérébrales de traitement du langage est capital au cours des 6 premières années de vie, surtout entre 0 et 3 ans. Une surdité profonde non corrigée par un appareillage auditif empêchera l’acquisition spontanée du langage oral. En cas de surdité moyenne, le langage peut être acquis mais l’atteinte auditive de l’enfant aura un impact sur l’apprentissage scolaire, le développement cognitif et l’adaptation sociale. Car quel que soit l’âge auquel elle survient, la surdité altère considérablement les interactions sociales : mal entendre ou ne plus entendre autrui conduit à l’isolement social, à l’origine d’une souffrance psychologique qui plonge certains malentendants dans un état dépressif. La surdité est souvent associée à un déclin cognitif, surtout chez les personnes âgées (altération de la mémoire, des capacités d’attention…). On sait depuis peu qu’elle est le principal facteur de risque, modifiable, de survenue des maladies neurodégénératives.
La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) a conçu un outil qui sera généralisé dans les écoles à la rentrée 2021.
Ce « livret parcours inclusif » est une application disponible sur smartphone et ordinateur. Il permettra de suivre le parcours de scolarisation d’élèves en situation de handicap.
Les intentions sont positives, espérons que le résultat sera facilitant pour tous.
Du nouveau pour le CAPPEI : la validation des acquis de l’expérience professionnelle d’un enseignement inclusif (VAEP) devient possible.
Une démarche exigeante, une validation qui n’a rien d’automatique.
Voici une infographie en 4 pages pour y voir plus clair :
Poster VAEP CAPPEI
D’après le BO n°10 du 11-03-2021
Circulaire du 12-02-2021 décret n° 2017-169 du 10-2-2017 modifié ; arrêté du 10-2-2017 modifié ; arrêté du 10-2-2017 modifié