Les documentalistes d’Eduscol diffusent leurs recherches via une lettre « Veille éducation numérique ».
La lettre du 28 novembre nous a évidemment interpellés : Développer l’accessibilité pédagogique grâce à un outil numérique
Elle pointe notamment le site des circonscriptions ASH de l’Essonne et son site satellite « Outils numériques et école inclusive », créé par François Bajard, conseiller pédagogique, avec ses entrées thématiques ou par besoins. Faciliter la lecture, l’écriture, la communication, la mémorisation … ce site propose une multitude d’outils numériques très intéressants
Voir sur éduscol Cette ressource comporte des liens vers plusieurs médias.
L’INSHEA et la nouvelle École Farny proposent une plate forme en ligne pour se former et favoriser ainsi la scolarisation des élèves avec des troubles du spectre autistique. Les enseignants, les AESH, les parents trouveront là des ressources, des vidéos mais aussi les apports de la recherche en ce domaine.
Une formation destinée aux formateurs et/ou concepteurs pédagogiques. Ce MOOC a pour objectif de diffuser les bonnes pratiques en matière d’accessibilité numérique et de permettre ainsi à tous les concepteurs de contenus pédagogiques de créer des cours en ligne accessibles au plus grand nombre d’apprenants, quel que soit leur contexte de navigation et leur situation de handicap. Vous y trouverez des clefs quant à la démarche à adopter, de la genèse du projet de MOOC jusqu’à la fin de sa diffusion, ainsi que des outils pratiques, pour permettre de produire des MOOC accessibles.
… et si vous pensez vous lancer dans ce type de projet et cherchez des collaborations ou un simple coup de pouce, notamment technique, vous pouvez nous laisser un message en commentaire !
Elisabeth Bautier livre dans cette conférence des éléments indispensables de compréhension sur la question de l’oral en classe et des inégalités. Comment déjà définir ce que nous appelons « Oral » …? La classe lieu d’apprentissage, apprend-elle aux élèves à prendre la parole…
Vu sur le site de l’académie de Lille, un diaporama reprenant avec clarté tout ce qu’il faut savoir sur les PIAL ( pôles inclusifs d’accompagnement localisé) et un second intitulé École inclusive et qualité de service (rentrée 2019). Ces diaporamas (version PDF), enrichis d’infographies des données locales, viennent compléter avec bonheur la communication ministérielle. Un exemple de ce qu’on peut trouver depuis la rentrée sur certains sites institutionnels.
On peut saluer de tels efforts de communication. Qu’on se le dise donc !
Voici 2 documents ultra synthétiques, copies d’écran à l’appui, qui présentent la plateforme « Cap école inclusive », pour le 1er puis pour le 2nd degré.
Le programme d’éducation à l’attention ATOLE (ATtentif à l’écOLE) créé par le directeur de recherche Jean-Philippe Lachaux* et ses équipes du centre neurosciences de l’INSERM de Lyon , remporte un succès grandissant dans les écoles depuis quelques années. De ce fait, la formation continue des enseignants sur ce sujet s’avère indispensable. Il importe également de réfléchir sur les besoins de formation des enseignants spécialisés sur la question de l’attention/concentration et sur l’utilisation de ce programme. Ceci en lien direct avec les 3 missions principales de leur référentiel de compétences publié dans le BO de février 2017.
Bénédicte Dubois, responsable de formation CAPPEI à l’IFP Nord Pas de Calais, nous livre sa réflexion sur ce sujet.
*en partenariat avec l’ISFEC Saint Julien (Caluire), l’externat Notre Dame (Grenoble), ainsi que plusieurs circonscriptions de l'Éducation nationale de la région lyonnaise et stéphanoise.
Les cahiers pédagogiques publient un numéro sur les élèves « Dys ». Occasion d’actualiser les connaissances et les pratiques d’adaptation en fonction de leurs besoins.
Quand l’ONU recommande à la France de transformer la législation, le cadre de référence des actions entreprises depuis la loi de Février 2005…
Cette visite s’est déroulée cependant en octobre 2017. La présentation du rapport a eu lieu en mars 2019.
La rapporteuse spéciale note bien les efforts fournis dans tous les domaines mais constate le peu d’appropriation de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées dans notre législation et nos différents cadres d’action.
Ce qui reste difficile :
Nous travaillons toujours à réduire l’incapacité ou à la compenser et non à penser d’abord les droits des personnes à leur pleine et entière participation à la vie sociale, cela demande une transformation en profondeur des représentations, de notre société, de nos écoles… Il n’est pas étonnant que la question de la reconnaissance des personnes sur le plan juridique soit posée et indigne les visiteurs en constatant que 17% de personnes placées sous tutelle ne pouvaient pas voter au moment de cette visite…. Ces derniers s’indignent « poliment » de l’euphémisme employé des « enfants sans solution » qui est exprimé naturellement par les différents interlocuteurs…
Il nous est donc recommandé de revoir la loi de février 2005, et en particulier la définition du handicap qui donne encore trop d’importance à la déficience et pas assez à l’interaction entre les facteurs individuels et environnementaux. Il nous est aussi demandé de fermer les établissements spécialisés de façon à ce que tous les enfants soient scolarisés dans les mêmes conditions et de transférer ces ressources spécialisées au service des établissements scolaires… Nos débats sur l’inclusion sont donc bien dépassés. Il s’agit de rendre possible la participation la plus grande possible à la vie ordinaire, en accompagnant au mieux le sujet dans le développement de son autonomie maximale, de cesser les cloisonnements à toutes les périodes de la vie en rendant les environnements tous accessibles. Avec humour, la rapporteuse spéciale souligne l’opportunité des jeux Olympiques de 2024 pour réussir le pari de rendre Paris totalement accessible. Cela nous conforte dans notre hypothèse de l’accessibilité pédagogique, conforme à la notion de conception universelle des produits et services.